Quand on pense blues, on pense style de musique, baby blues mais cela touche bien plus de personnes que les femmes venant d’accoucher et la musique.

Bien entendu, on pense aussi à un événement heureux qui arrive et tout d’un coup, BB est là.

Tout redevient quasiment normal ou plus du tout comme avant, avec cette fatigue que nous connaissons toutes, et tous papas modernes qui se lèvent désormais pour donner le biberon, fatigue qui ne nous lâche réellement que quand les enfants ont plus de 12 ans!!

Incroyable aventure de porter un bébé durant 9 mois et cette délivrance, souvent vécue comme l’apothéose, parfois des accouchements plus ou moins faciles, et toujours cet avant, pendant, après.

C’est aussi après une performance sportive, une préparation physique et mentale importante, que l’on peut ressentir cette fatigue, ce blues.

Savoir s’écouter, et ne pas écouter les autres, se reposer, prendre du temps pour soi, s’accorder du temps et se reconstruire en douceur, en s’autorisant ce temps pour se retrouver soi.

Sport Blues

Quelle est cette sensation d’après course, ou après grosse course, qui nous fait retomber de très haut physiquement, mentalement, étant pour certains sportifs inévitable, et pour d’autres pouvant être adoucie, voire étudiée avant, pendant pour mieux gérer l’après?

Je ne suis pas fan de tout ce qui est excessif vous l’aurez compris : pour moi orthorexie, bigorexie…et j’en passe sont synonymes d’excès, de trop, de toujours plus.

Quand le sport devient addictif, que la maigreur devient obsessionnelle, quand notre corps ou notre esprit nous malmènent vers toujours plus ou un mal-être, que la société et les medias nous rabâchent de manger mieux, et moins sucré, moins salé, moins gras, en vantant des fast food et des plats tout fait, cela ne me semble pas normal.

“En tout, l’excès est un vice”. Sénèque

Revenir à des choses simples, retrouver du bon sens dans chaque instant de sa vie, cela passe par des plaisirs simples à cuisiner pour soi, pour sa famille, pour un plaisir et papilles épanouies, et éviter tous les produits ultra-transformés.

Enfin, s’accorder du temps pour soi, pour sa famille, savoir écouter et s’écouter, et tenter l’équilibre ou l’harmonie.

C’est assez agréable ne trouvez-vous pas d’être en harmonie avec soi-même?

Eloge de la lenteur

Référence à un livre qui parle de mouvements de slow living ou slow food, Editions Poche Marabout Psy, Carl Honoré, un mouvement qui permet aux personnes de se rendre compte et de ralentir pour apprécier le temps qui passe, le plaisir de cuisiner, et de profiter de moments précieux en famille ou entre amis.

Après comme toute réfléxion excessive, on tombe vite dans le veganisme, slow living, slow food et des communautés qui peuvent paraître fermées et intolérantes.

En outre, cela peut nous aider à observer la nature et redevenir un mammifère “évolué”.

Cela ne veut pas dire oublier d’être simple, manger sainement, simplement et de profiter de la vie.

S’écouter, et écouter, observer et être soi, vrai, authentique, pour soi et sa famille.

Ce mot lenteur qui évoque de manière “péjorative” un rythme, opposé à une société qui accélère sans cesse, n’est-ce pas, pensez-vous notre manière de nous protéger et observer?

Et si on le faisait pour nous et prendre du temps pour soi?

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